La pêche du Thon Rouge.

 publié le 5 février 2010.

 

Une fois de plus, l'homme détruit sont environnement...

biensûr certains vivent de la  pêche du Thon Rouge, mais certains pêchent abusivement... les japonnais en tête...

mon avis : tous ceux qui massacrent les thons sans limite = fusillés !

Laurent POULET.

 Thon rouge en cage

 

Un stock au bord de l’effondrement. Aucune leçon n’a été tirée des années précédentes.

Une fois encore, toutes les conditions sont réunies pour conduire le stock de thon rouge à l’effondrement.

Lors de sa dernière réunion en novembre 2009, l’ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique)

s’est révélée totalement incapable d’adopter la moindre mesure de restauration du stock de thon rouge.

L’Union européenne, en octroyant des quotas de captures bien supérieurs aux recommandations scientifiques,

a adopté un plan de gestion qui bafoue le principe de précaution.

Quant à la France, elle s’est montrée inapte à mettre en place une politique efficace de réduction de la capacité de la flotte

en cohérence avec le quota.

 

« A chaque échelon les décideurs ont failli privilégiant ainsi les intérêts à court terme de l’industrie de la pêche »

regrette François Chartier, chargé de campagne Océan pour Greenpeace France.

 

Le quota a certes baissé pour la saison 2008 mais il reste encore à 50% au delà des recommandations scientifiques.

La surveillance et les contrôles se sont accrus alors que la capacité de pêche est restée identique !

De qui se moque t-on ? En 2007, avec un TAC (Total admissible de capture) de 30 000 T les prises réelles s’étaient élevées à 60 000 T.

Cette année, la capacité de capture, le nombre de bateaux et de fermes d’engraissement sont les mêmes… qu’en 2007.

 

Le début de la fin 28 navires ont obtenu des licences de pêche au thon rouge pour un quota national de 3 017 tonnes :

avec une moyenne de 90 T par navire pour la saison, on sait déjà que le seuil de rentabilité pour les armements français ne peut pas être atteint.

Seuls quelques navires en fin de course ne partiront pas pêcher cette année,

un chiffre dérisoire qui ne répond pas à la nécessaire diminution de la flotte.

 

« Pourtant, des solutions existent. Ce sont les décisions politiques qui manquent cruellement.

Aujourd’hui, la question est moins de savoir si le thon rouge va disparaître de Méditerranée, mais quand ?…

Et avec lui cette pêcherie millénaire. » conclut François Chartier.

 

Il faut en priorité réviser en profondeur le plan de gestion,

adopter des niveaux de captures en cohérence avec les recommandations scientifiques, réduire la surcapacité des navires

et des fermes d’engraissement, lutter contre la pêche illégale et enfin créer des réserves marines sur les zones de reproduction

du thon rouge en Méditerranée.

 

Greenpeace sollicite la fermeture immédiate de la pêcherie jusqu’à ce que de nouvelles recommandations

véritablement soucieuses de la protection du thon rouge soient adoptées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La barbarie des Dauphins "Caldérones".

 

  publié le 3 mars 2010.

 

Incroyable que ça puisse exister !

Comment ne pas dénoncer ce qui est en train d'arriver ?!...

DANNEMARK !!!! quel scandal !

peu importe leurs traditions... je suis pour la peine de mort de tous ces hommes...

et l'idéal serait même la torture, très longue, très, très longue...

Laurent POULET.

 

 

C'est une barbarie contre les dauphins " caldérones ", un dauphin super intelligent et sociable qui s'approche des gens par curiosité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est aux îles Féroe, se situant en plein océan, entre l'Ecosse et l'Islande,

dépendant directement de l'état du Danemark, que cette tradition à court.

Elle aurait 1000 ans et consiste à rabattre les globicéphales sur le port, où des hommes les massacrent,

au nom d'une tradition datant du Moyen Age.

 

Chaque année, près de 1.500 globicéphales y sont ainsi massacrés.

Il s'agit d'une véritable chasse!

 

Les chasseurs de cétacés des Iles Féroé plongent à plusieurs reprises leurs gaffes de métal lourdes de plus de 2 kilos dans la chair

de ces globicéphales. Puis lorsque le croc est acrroché, ils enfoncent un couteau d'environ 15 centimètres dans la nuque

à travers la couche de graisse et la chair.

Hurlant de douleur, les dauphins meurent après une agonie plus ou moins lente.

 

Il faut bien savoir que ce massacre collectif est une véritable tradition dans ces îles,

à tel point que les enfants mêmes y assistent, étant mis spécialement en congés afin de pouvoir assister à ce carnaval cauchemardesque!

 

Le Danemark aurait signé des engagements pour la sauvegarde des mammifères et condamnant ainsi ces horribles actes;

mais ces îles ayant une certaine autonomie politique, ces massacres continuent encore aujourd'hui!

 

 

 

           

 

 

 

Les Iles Féroé se vantent d'être restées «simples» et «authentiques».

De fait, la civilisation n'a apparemment pas réussi à «pervertir» ses habitants qui, chaque année,

font preuve d'une barbarie très simple et très authentique… en massacrant des dauphins.

 

Voilà ce qu’on peut lire sur le site officiel d’un chapelet d’îles danoises qui, à l’écart des grands flux touristiques,

se félicitent d’avoir conservé la culture et la langue originelles:

«Les îles Féroé sont l'un des derniers coins d'Europe où l'on trouve encore ce que la plupart des gens passent leur vie à rechercher ailleurs :

un vrai sentiment de proximité avec ce qui les entoure, au creux de la nature, dans une réelle paix de l'âme».

 

Diable, cette paix de l’âme humaine, la faune marine la paye cher, si on en juge par ce reportage photos.

 

Chaque année, pour se prouver leur virilité, de jeunes garçons procèdent, au cours d'une prétendue cérémonie initiatique,

à un massacre de dauphins Calderon.

En fait de virilité, ces mauviettes s’attaquent à des proies faciles.

Les dauphins ont beau être très intelligents, ils n’arrivent pas à concevoir une cruauté pareille.

Les bêtes curieuses s’approchent innocemment du rivage pour voir de plus près à quoi ressemblent les animaux

en combinaisons de caoutchouc qui s’aventurent dans l’eau sur deux jambes.

C’est alors que les jeunes gens sortent leur couteau et les égorgent.

 

Ni vus, ni connus ! Aux marges septentrionales, les îles Féroé sont des terres très peu visitées.

Quand vous téléphonez à l’ambassade du Danemark pour demander des explications, on vous répond que l’on vous rappellera.

Vous proposez d’envoyer des photos du bain de sang ? On vous dit d'un air blasé: «pas la peine, nous en recevons tous les jours».

Et l'office du tourisme de vanter:

« Tout respire l'authenticité. Pas de folklore abâtardissant, même le jour de la fête nationale,

mais une singulière et sereine simplicité». Dans la barbarie aussi. Il faut arrêter cette pure folie. Passez le message

 

c'est incroyable, mais pourtant c'est vrai.

Chaque année, ce massacre brutal sanguinaire se reproduit dans ce pays supposé "civilisé" membre de l'union européenne.

Très peu de personnes au monde sont au courant de cet horrible événement...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La destruction du milieu de Vie des Bajaus.

 publié le 10 avril 2010.

 

 

Magnifique regard sur ce peuple lors de l'émission "Rendez-vous en terre inconnue"...

Laurent POULET.

 

Pour ce nouvel épisode, c’est Marianne James qui a Rendez-vous en terre inconnue.

Les yeux bandés, elle embarque au bras de Frédéric Lopez sans rien connaître de sa destination finale.

Après trois jours de voyage, elle se retrouve au coeur de l’Indonésie, dans l’archipel des Banggai.

Marianne James a rendez-vous avec un peuple de pêcheurs : les Bajaus.

Des hommes et des femmes qui ont choisi de vivre dans un minuscule village sur pilotis au milieu de nulle part…

 

Frédéric Lopez explique le choix d'inviter Marianne James :

La priorité, c’est de trouver des personnes qui s’intéressent aux autres — ce n’est pas nécessairement le cas de tout le monde —,

qui sont capables de formuler leurs impressions et ne se soucient pas de ce que l’on dira d’eux à Paris.

"Marianne correspond parfaitement à ces critères. Elle a une très forte personnalité ;

elle est très franche, très directe et possède un vrai charisme.

Elle est aussi très tactile, à l’instar de nos hôtes, et manifeste une vraie empathie envers eux".

 

Ce que retient Frédéric Lopez de ce voyage, c'est d’abord l’arrivée.

"C’était très troublant. On n’était ni sur terre, ni dans l’eau, ni dans le ciel et ça bougeait tout le temps.

ça m’a immédiatement fait penser au film Waterworld. Dans ce village fragile, j’ai aussi été très impressionné par le huis clos.

Contrairement aux apparences, vivre dans cet endroit paradisiaque est dangereux.

On y est en communion avec la nature, mais également à la merci des éléments.

Il n’y a pas d’eau douce ni de bois, et on peut mourir d’une simple rage de dents.

Contrairement à nous, ces gens sont parfaitement conscients de leur dépendance à l’environnement

et de l’importance du « lien » qui les unit. Il règne entre eux une très grande harmonie".

 

De ce voyage et cette rencontre,  Marianne James retient l’art de vivre simplement, solidairement,

avec un sourire immense et immuable aux lèvres !

"Quand j’ai compris que nous fusionnions à ce point, j’ai aussi réalisé que nos valeurs étaient jumelles.

Ils ont fait le choix de vivre là, alors que 90 % des autres Bajaus sont entassés sur les îles ou le continent.

Ils assument leurs choix, et surtout comme disait saint Augustin pour définir le bonheur :

«Ils désirent ce qu’ils ont. » Reconnaissons que nous sommes loin du cynisme, du « je veux ce que tu as »,

du « il m’en faut toujours plus » et du « si je n’ai pas ça, je fais un malheur".

 

 

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Les enjeux de l'expédition :

 

A l’origine, les Bajaus étaient nomades.

Ils vivaient nuit et jour sur de simples embarcations, les lepas, et naviguaient sans cesse sur toutes les mers d’Asie du Sud-Est.

Depuis une quarantaine d’années, l’état indonésien a tenté de les sédentariser sur la terre ferme

et les Bajaus ont quitté peu à peu leurs minuscules bateaux.

Mais, pour certains, quitter la mer était impossible, alors ils ont choisi de vivre suspendus entre terre et mer.

 

Longtemps méprisés, ces anciens « gitans de la mer » ont gagné peu à peu la considération des autres et,

désormais, leur connaissance ancestrale de la mer attire.

Certains Indonésiens ont même décidé de tout quitter pour s’installer avec les Bajaus dans l’espoir d’apprendre,

auprès d’eux leurs nombreuses techniques de pêche.

 

Ce mode de vie paraît idyllique, cependant les contraintes sont nombreuses :

soleil brûlant, tempêtes, absence d’eau douce et de bois…

et le danger se rapproche à grande vitesse :

à quelques kilomètres seulement, d’autres pêcheurs utilisent des techniques de pêche modernes, beaucoup plus rentables,

mais également terriblement destructrices : la pêche au compresseur, au cyanure mais surtout à l’explosif …

Dans la région, le milieu marin est aujourd’hui largement menacé : le corail meurt et les stocks de poissons s’épuisent.

Ces pêcheurs mettent en péril leur propre moyen de subsistance,

ainsi que celui des pêcheurs traditionnels qui voient leurs prises diminuer dangereusement.

 

L’avenir des habitants de Mandebulu est aujourd’hui en péril et,

faute de poissons, les plus jeunes n’auront peutêtre pas d’autre choix que d’abandonner ce mode de vie en osmose avec la mer…

 

Une production Bonne Pioche (Yves Darondeau, Christophe Lioud, Emmanuel Priou) Et Adenium Productions (Frédéric Lopez).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Scandale du massacre des Requins.

 

 publié le 19 juin 2010.

 

 

D'ici quelques années, la série de films « Les dents de la mer »,

nous fera peut-être penser à ces films d'aventure où le héros côtoie des espèces disparues, généralement des dinosaures.

Au rythme où vont les choses, il n'est pas certain que les grands requins prédateurs survivent très longtemps

dans les profondeurs des océans car, dans une certaine indifférence médiatique,

les grands squales sont victimes d'un véritable massacre à l'échelle industrielle.

Laurent POULET.

 

 

On estime que ce sont environ 100 millions de grands requins qui sont exterminés chaque année.

Un chiffre très impressionant, mais qui est sans doute en deça de la réalité, puisqu'il correspondait à la situation des années 80.

Depuis, les choses n'ont pas évolué favorablement, bien au contraire.

Peau bleue, requin tigre, requin blanc ou bouledogue, aucun n'échappe à la curée.

Le pire, c'est que dans la plupart des cas, ces requins ne sont pêchés que pour leurs ailerons.

Considérée comme un met fin dans toute l'Asie, cette précieuse marchandise est prélevée sur la bête à peine celle-ci sortie de l'eau,

le corps du squale, souvent encore vivant, est ensuite rejeté purement et simplement à la mer.

A titre de comparaison, c'est un peu comme si vous mettiez votre poulet à la poubelle après avoir prélevé

les sot-l'y-laisse considérés comme le meilleur morceau du volatile.

 

Cette chasse aux ailerons, appelée shark finning, est un véritable scandale.

Le problème, c'est que les requins n'ont pas franchement bonne réputation.

 

Comme les serpents, crocodiles ou autres insectes venimeux, ils sont victimes de la peur qu'ils inspirent à des populations mal informées.

« Les dents de la mer » n'ont rien fait pour arranger les choses en présentant une sorte de requin psychopate mangeur d'hommes.

Une image bien loin de la réalité, les requins n'ayant guère de goût pour la chair humaine.

Chaque année, on recense moins d'une douzaine d'attaques mortelles et celles-ci sont en réalité des erreurs d'appréciation,

les squales ayant confondu la silhouette humaine avec celle d'un phoque ou d'une tortue de mer dont ils aiment à faire bombance 

 

Mais s'ils ne veulent pas se faire un petit casse croûte sous forme de chair humaine,

les grands squales n'en ont pas moins un appétit conséquent, d'où leur utilité pour l'équilibre de la biodiversité marine.

On a ainsi constaté que la disparition progressive de ces prédateur aboutissait à la raréfaction des crustacés.

Les requins n'étant plus là pour dévorer les poissons se nourrissant d'écrevisses ou de homards, pour ne citer que ces espèces,

ils prolifèrent et font des ravages parmi les populations de leurs proies naturelles.

A l'instar des grands fauves, ou des loups, les requins sont totalement indispensables

et leur disparition aurait des conséquences dramatiques sur l'écosystème marin.

 

Il est donc urgent de se mobiliser pour éviter un scénario catastrophe aux conséquences brutales.

Une mobilisation qui peut prendre la forme de pétitions, plusieurs étant disponibles sur internet.

A vous également de ne pas favoriser ce gigantesque massacre en ne consommant pas d'ailerons de requins,

sachant que ce met se retrouve notamment très fréquemment dans la composition des célèbres fish and chips anglo-saxons.

 

 

 

Cela fait plus de 400 millions d'années que les requins, poissons cartilagineux, peuplent les mers et océans.

Ils sont sous leur forme moderne depuis 100 millions d'années. Il y a approximativement 400 à 450 espèces de requins.

 

Certaines viennent tout juste d'être découvertes.

Il y a quelques décennies, personne aurait pu imaginer que les requins puissent disparaître...

 

Surexploitation des ressources, pêche intensive...

Cela concerne plutôt le thon, la morue. A l'occasion, la baleine. Le requin, lui, attirera peu de regards compatissants.

Et pourtant, il en aurait besoin.

 

La cause en est multiple. La surpêche, bien sûr, destinée à alimenter un marché de viande et de nageoires de requin,

mais aussi la pêche sportive, qui se démocratise de plus en plus, ainsi que la pêche au thon et à l'espadon

car elle provoque la prise accessoire de millions de requins chaque année.

 

Au moins une demi-douzaine d'espèces de requins sont en déclin rapide dans l'Atlantique Nord depuis 15 ans,

alerte une étude parue dans la dernière édition de la revue Science.

 

Dans le pire des cas, celui du requin-marteau blanc, le déclin atteint l'impensable 75%, écrit l'auteur principale,

Julia K. BAUM, du département de biologie de l'Université Dalhousie à Halifax ( Nouvelle-Ecosse).

Dans tous les autres cas étudiés, la baisse démographique est de plus de 50%.

Autrement dit, là où il y avait quatre requins d'une espèce, il n'y en a plus que deux, voire un seul.

 

Lors de l'assemblée annuelle de l' AAAS ( American Association for the Advancement of Science)

qui s'est déroulée à Boston du 14 au 18 février dernier, Julia BAUM, spécialiste des requins mondialement reconnue

et titulaire d'une bourse postdoctoral du conseil de recherches en sciences naturelles

et en génie ( CRSNG) à la Scripps Institution of Oceanography, a tiré la sonnette d'alarme.

" Comme pratiquement aucune restriction n'est imposée à cette pêche qui s'intensifie,

de nombreuses espèces de requins sont maintenant considérées comme des espèces menacées d'extinction" affirme la jeune chercheuse.

 

Evidemment, le faible capital de sympathie dont jouit le requin y est pour quelque chose.

" L'intérêt pour les requins est faible à travers le monde", déclare à la BBC Rachel CAVANAGH,

spécialiste des requins à l'union mondiale pour la conservation de la nature.

Et les études à leur sujet sont en conséquence plus rares que celles qu'on a sur les baleines, ou même la morue.

 

Conséquence : les données dont il est question ic, sur l' Atlantique Nord, révéleraient peut-être un déclin tout aussi pire,

si on effectuait la même recherche dans d'autres régions.

Julia BAUM cite notamment le requin marteau halicorne, une espèce à la fois très connue et emblématique 

réellement menacée de disparaître à court terme en raison de la forte demande du marché en nageoires.

 

Celle-ci sera d'ailleurs officiellement déclarée cette année espèce menacée d'extinction par l' UICN ( Union mondiale pour la nature),

considérée comme la source la plus complète sur les espèces de plantes et d'animaux menacés.

 

Les recherches effectuées depuis 5 ans par la biologiste ont permis de déterminer que les populations de requin tigre,

requin marteau halicorne, requin bouledogue et requin obscurs ont diminués de 95% depuis le début des années 1970. 

 

Or, le problème du requin n'est pas tant qu'il est chassé par l'homme, que son garde-manger, lui, l'est :

le requin trône en effet au sommet de la chaîne alimentaire, de sorte que la surpêche de certaines espèces,

comme la morue ou l'aiglefin, le menace. 

 

Et au contraire de la morue ou de l'aiglefin, qui se reproduisent vite, le requin peut prendre 15 ans à atteindre l'âge adulte

et au moins une espèce, le poisson-chien vit une gestation de 22 mois.

 

Présents dans tous les océans et parcourant de grandes distances, les requins auraient besoin d'une protection internationale.

L'organisation des Nations-unis pour l'alimentation et l'agriculture ( FAO) a adopté en 1999 un plan d'action international

pour la conservation et la gestion des stocks de requins.

 

La FAO incite les pays pratiquants la pêche aux requins à coopérer et à élaborer eux-mêmes leur propre plan d'action.

Mais, cette démarche volontaire n'a malheureusement suscuté que peu d'engouement :

aucun plan n'a été élaboré en Europe? Au second semestre 2008, la France prendra la présidence de l' Union Européenne. 

 

Souhaitons qu'elle en profite pour mettre en oeuvre un plan d'action pour la préservation des requins à l' échelle Européenne.

 

 

 

 

 

La déforestation de l'Amazonie,

Le Poumon de notre planète.

 

 publié le 23 août 2010.

 

 

L'homme est vraiment un assassin. Et le pire des prédateurs pour lui-même.

Ces destructeurs de forêts sont de vrais criminels, peu importe qu'ils vivent du bois,

ils n'ont qu'a s'adapter, et arrêter de penser qu'à eux,

et arrêter aussi de ne pas voir plus loin que leur petite personne..., ne pas voir plus loin que juste le jour d'après...

Laurent POULET.

 

 

La déforestation de l'Amazonie

La santé du "poumon de la planète" est depuis quelques décennies dans un état très préoccupant.

Malgré les protestations des associations écologiques et un suivi précis de la communauté scientifique,

la déforestation de la vallée amazonienne s'est révélée plus importante qu'auparavant entre 2001 et 2004,

notamment dans l'Etat brésilien du Mato Gross. Chaque année, la déforestation en Amazonie augmente de 25%.

L'exploitation du bois, comme le défrichement à fins agricoles et l'élevage ovin, sont les principales causes de la diminution

de la surface de forêt amazonienne. Ce constat est dramatique mais non irréversible si les politiques respectives des pays concernés

se montrent davantage volontaires. La déforestation a causé, outre un désastre écologique, la disparition de nombreuses populations

autochtones et la raréfaction de certaines espèces animales et végétales.

 

Le "poumon de la planète"

L'Amazonie représente à elle seule 1/3 des réserves tropicales de la planète et 60% de la surface totale de la forêt.

Flore et faune tropicales se côtoient dans un milieu exceptionnel de diversité.

La plus grande forêt du monde remplit également un rôle écologique très important.

En effet, la pluie, après avoir été absorbée par le sol, s'évapore. Une certaine chaleur se dégage alors dans l'atmosphère.

Or les tropiques reçoivent les deux tiers des précipitations mondiales. Proportionnellement, la chaleur dégagée est ainsi très importante.

Les tropiques sont en effet la première source de redistribution de la chaleur sur Terre.

Dans ce processus, les arbres contribuent au processus naturel en transformant le gaz carbonique en oxygène.

Des progrès très encourageants

Il est de l'intérêt de l'espèce humaine de sauvegarder ce territoire.

La régénération des forêts devrait en réalité suivre un cycle de vingt cinq à trente ans, et ce rythme n'est aujourd'hui pas respecté.

Plusieurs perspectives sont aujourd'hui envisagées afin de préserver ce biotope exceptionnel.

Le Brésil, suivi par la Colombie ou l’Équateur, créent progressivement des réserves, inaccessibles aux sociétés d’extraction.

8 zones, d'une superficie inconnue, subsistent aujourd'hui, entièrement inexplorées par l'homme moderne.

Les scientifiques ont pour leur part mis au point un système permettant de mesurer en temps réel la diminution de la superficie,

grâce aux images satellites fournies par MODIS qui détectent rapidement les changements dans l'occupation du sol de l'Amazonie.

 

Terra preta, l'avenir des arbres amazoniens ?

L'agriculture intensive est possible dans une région de l'Amazonie, nommée "Terra preta" :

cette terre, extrêmement fertile, y compris sans apport d'engrais, se renouvelle automatiquement en une vingtaine d'années

si une couche de substrat de 20 cm est maintenue en permanence.

Les Indiens avaient obtenu, en ajoutant du charbon à une terre pauvre, ce terreau riche en nutriments dans lequel beaucoup voient

aujourd'hui une alternative pour l'industrie agro-alimentaire de ces régions :

sa fertilité "naturelle" ne nécessite ainsi pas de brûler les terres, comme le prévoit la technique de l'écobuage, très utilisée actuellement.

Il serait en outre un moyen d'accélérer le processus de "reforestation" des forêts amazoniennes.

Quant aux populations indiennes, elles semblent retrouver peu à peu leurs droits :

en septembre dernier, une cour d'appel brésilienne a permis aux Indiens guarani ñandeva de retourner habiter Yvy Katu,

après une expulsion qui aura duré près de 30 ans. Les écologistes du monde entier attendent aujourd'hui de véritables mesures

sur l'exploitation du bois tropical : selon une étude récente, 80 % du bois coupé serait d'origine illégale.

Si les règles sont respectées, les forêts amazoniennes pourraient se reconstituer à long terme.

 

L'Amazonie en chiffres

Surface

4 millions de km²

Population

250 000 habitants

Forêt mondiale

60 %

Forêt tropicale

33%

Végétaux

60 000 espèces

Oiseaux

1 000 espèces

Eau douce

5% des réserves

Espace intact

2/3

Forêt, 1978

998 millions d’ha

Forêt, 1998

900 millions d’ha

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La guerre des abeilles pour leur survie.

 

 publié le 18 septembre 2010.

 

Tant que les agriculteurs utiliseront les pesticides sans limite sans réfléchir, on courrera à la catstrophe écologique

pour l'animal comme pour l'homme...

Comment peuvent-ils continuer à détruire ce qui les fait vivre ?

Si ils ne peuvent travailler sans les pesticides, alors qu'ils arrêtent purement et simplement de travailler.

qu'ils changent de métier ou pointent au chômage,

ce sera toujours mieux que de polluer la nature et détruire sur le long terme l'homme.

Peu importe leur discours, leurs excuses, les faits sont là... On ne peut continuer de polluer à tout va !

Laurent POULET.

 

 

 

Depuis quinze ans, les abeilles se meurent et la production française de miel a chuté de moitié.

 

Tous les ans, une abeille sur trois disparaît et avec elle autant d’apiculteurs.

Pourtant, en se nourrissant du pollen et du nectar des plantes,

les abeilles contribuent à hauteur de 80% à la reproduction croisée des espèces végétales.

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Elles pollinisent 225 000 espèces de plantes à fleurs.

Elles génèrent 153 milliards d’euros de nourriture tous les ans.

 

Les insecticides utilisés par les agriculteurs sont-ils responsables de cette hécatombe ?

Un peu partout en France, les apiculteurs sont entrés en guerre contre les épandages sauvages.

Mais ils ne peuvent lutter contre les insecticides d’un nouveau genre, les insecticides systémiques apparus dans les années 90.

Enrobant directement la graine plantée qu’ils protègent, ces insecticides agissent directement sur le cœur de la plante.

Appelés autrefois Gaucho, Régent ou Poncho puis interdits d’utilisation, l’insecticide qui cristallise aujourd’hui tous les débats,

c’est le Cruiser. Pourquoi l’État a-t-il renouvelé son autorisation d’utilisation ?

Pourquoi les services vétérinaires ne cherchent-ils pas à sauver les abeilles sans qui nous ne mangerions ni fruits, ni légumes ?

 

C'est une guerre pour la vie, au cœur des campagnes françaises.

 

 

 

 

 

 

 

Les Grèves contre la réforme des retraites, ça va !...Stop!

 

 publié le 16 octobre 2010.

 

Maintenant ça va, on a compris. toujours les mêmes dans la rue, toujours les mêmes qui se plaignent.

qu'ils laissent les gens qui veulent travailler aller travailler !

et toutes ces petites entreprises, ces petits artisans qui sont économiquement dans le rouge à cause de ces blocages,

qui risquent même pour certains de mettre la clef sous la porte...

 

Ces grévistes sont complètement inconscient des conséquences de leurs actes, et totalement égoïstes.

Sans parler des jeunes qui pour la plupart ne savent pas pourquoi ils sont dans la rue, et ne connaissent pas 1 ligne du contenu

de la réforme... Bravo les parents !...

 

et otez moi d'un doute, admettons le chiffre des organisations syndicales de 3 millions de personnes dans la rue,

et selon leurs propres mots, " toute la france est dans la rue, les français ne veulent pas de cette réforme "

sauf changement de dernière minute, en france nous somme entre 65 et 66 millions d'habitants !...

et 3 millions ce n'est vraiment pas grand chose, même pas 5% de la population !

ALORS HALTE AU SCKETCHE !

 

Un peu de sérieux.

 

Laurent POULET.